Le vaste espace naturel de loisirs a été officiellement inauguré ce mercredi 23 septembre. Une mosaïque d’ambiances et d’équipements destinée à de nombreux usages et à tous les publics.
Espérée pour l’été, l’inauguration du Champ des Bruyères a dû attendre le tout début de l’automne – et le retour de la pluie – en raison de la crise sanitaire. «Le chantier a été mis à l’arrêt au début du confinement durant plusieurs semaines », rappelle Audrey Hirbec, en charge des grands projets au sein de la Métropole Rouen-Normandie qui pilote ce projet d’ampleur, à cheval sur les communes de Sotteville-lès-Rouen et de Saint-Étienne-du-Rouvray, avec ses 28 hectares d’espaces naturels réaménagés, ses 5.000 arbres et ses 22 M€ de budget.
Deux ans de travaux ont été nécessaires avant cette ouverture au public qui permet de s’apercevoir de la diversité des aménagements et des espaces de ce lieu aux multiples usages. Et même si plusieurs bâtiments (la maison du parc, sa boutique et sa salle polyvalente, la maison du maraîcher ou une des trois aires de jeux…) restent à achever au cours des prochains mois, l’ensemble donne déjà à voir son visage presque définitif. «Il faut évidemment donner le temps à la nature de faire son œuvre», rappelle Marie Atinault, la vice-présidente de la Métropole en charge notamment de la transition écologique. «Mais on peut déjà apprécier cette mosaïque d’ambiances qui forment un tout cohérent où chacun peut y trouver son compte».
Deux hectares dédiés à la culture maraîchère
Aires de jeu XXL aux multiples agrès, espaces dédiés à la pratique de cours collectifs et parcours sportifs, vastes pelouses, pistes cendrées pour les joggers… Le loisirs est au cœur d’un parc qui va plus loin en intégrant une dimension écologique avec des zones préservées pour que la flore et la faune s’y développent en toute liberté. Sans oublier une ambition agricole puisqu’une vaste serre (qui reste à finaliser) est installée au cœur de deux hectares dédiés à la culture maraîchère. Un outil pour développer des ateliers pédagogiques à destination des plus jeunes. Sans oublier les parcelles de jardins partagés attribués à des habitants et à des associations qui sont déjà en activité depuis le printemps dernier.
Un ensemble où de petites touches rappellent le riche passé de l’hippodrome des Bruyères, une des nombreuses demandes des habitants consultés en amont pour imaginer ce Champ des Bruyères qui, depuis quelques jours, est devenue une réalité.
