La boss du BMX

Maëlys Brunel a 10 ans et elle est championne de BMX. La jeune Stéphanaise a commencé à l’âge de 5 ans, soutenue par son père lui-même ancien champion du petit vélo nerveux.

Le BMX, c’est ce petit vélo qui va vite et partout, et qui a fait le tour du monde au début des années 1980 grâce à l’affiche du film E.T. l’extraterrestre, où l’on voyait Elliott passer devant la lune sur son vélo, avec son copain E.T. sur le porte-paquets. Pratiqué de manière sportive (c’est même une discipline olympique depuis 2008), le BMX Race (en course courte sur une piste bosselée) permet aussi de décrocher la lune et des médailles. Au Tréport, on est très portés sur le BMX. Il y a en ville pas moins de deux clubs, dont l’AST BMX Race fondé par l’ancien champion du monde Mickaël Deldycke, et qui accueille parmi ses licenciés la Stéphanaise Maëlys Brunel, 10 ans et championne prometteuse. Dès sa première année de pratique en 2015, Maëlys est devenue championne de Normandie. Puis rebelote les années suivantes, avec en plus la coupe de Normandie, celle de Seine-Maritime, une septième place au championnat de France, un classement de 17e mondiale au championnat du monde en 2018 ou encore une quatrième place au dernier trophée de France. Elle est aujourd’hui première dans la catégorie benjamine 1.

Tandem père-fille

Maëlys a donc commencé le BMX à 5 ans. Ses grands-parents habitaient à deux rues de la piste de Petit-Couronne. Quand elle a vu la piste, Maëlys a dit : « Je veux faire ce sport. » C’est dans la famille : son père Frédéric a lui-même été champion de BMX quand il était adolescent et qu’on disait encore bicross. « Quand Maëlys a commencé, je me suis racheté un vélo et j’ai repris après vingt-trois ans d’arrêt, d’abord en compétition puis comme entraîneur en club. » Dans le vélo comme en famille, la transmission est importante, elle permet d’avancer, et d’avancer plus vite. Maëlys et son père partagent cette passion à fond : 600km par semaine pour les entraînements, plus les déplacements pour rejoindre les compétitions, et les discussions au dîner. La gagne est importante, mais moins que le plaisir de rouler et l’esprit de camaraderie dans le club. Dans le futur, Maëlys rêve de « savoir enrouler et sauter (des techniques de pilotage, NDLR), et puis arriver au niveau de Léa Brindjonc, championne du monde à 15 ans, et aussi faire les Jeux olympiques ! » Et en dehors du BMX ? « J’aime ma famille, ma sœur, mon vélo… Plus tard, j’aimerais faire sport études, passer mon bac et travailler avec des animaux, on a des chats à la maison », dit-elle dans un grand sourire. Maëlys veut aussi commencer le basket, comme sa maman. Début septembre, elle rentre en 6e au collège Paul-Éluard, et elle s’y rendra à vélo. On parie qu’elle n’arrivera jamais en retard ?

 

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