La végétation dans le paysage urbain est souvent sujette à des interrogations: qui doit désherber ? Quelle plante est nocive ? Laquelle ne l’est pas ?
La végétation urbaine : l’affaire de toutes et tous
En ville, on peut constater que la nature reprend ses droits à certains endroits. Qui doit faire quoi ?
Sur les trottoirs, une tolérance est accordée tant que la taille de la végétation n’incite pas les piétons à descendre du trottoir pour circuler.
Les particuliers ont à leur charge l’entretien de leurs pieds de clôture et de leurs murs en bordure de l’espace public. Les agents de la ville se chargent du reste.
La Ville a donc mis en place une gestion différenciée de ses espaces publics, avec notamment un plan de désherbage. Ce plan détermine précisément, en fonction des rues, la fréquence de passage des agents municipaux. Il précise aussi les nouvelles techniques employées.
Mauvaise graine ?
Le temps où l’on parlait des « mauvaises herbes » est révolu. Ces plantes n’ont en réalité de « mauvais » que leur caractère de pousse spontanée.
Voici les plantes « non envahissantes » qui fleurissent dans nos rues et qui y apportent de la biodiversité :
Cependant, toutes les herbes des rues ne se valent pas. Certaines sont considérées comme invasives et nuisibles pour la biodiversité :
Il convient donc de les détruire par arrachage ou par ébouillantage puis de les jeter dans la poubelle des déchets ménagers pour éviter leur prolifération.
Voir l'herbier des plantes de rueSignalez un problème sur cette page