Fiche d’identité
Naissance : 7 août 1891, Saint-Crespin (76).
Décès : 22 octobre 1918 (27 ans), Bergnicourt (08).
Profession : maréchal-ferrant.
Grade : soldat, 22e Régiment d’Infanterie Coloniale, classe 1911.
Campagne contre l’Allemagne : 4 août 1914 au 22 octobre 1918 (4 ans et 2 mois).
Décoration : Croix de Guerre.
À quoi ressemblait-il ?
Georges Fourneaux mesurait 1m63. Il avait les cheveux châtain foncé et les yeux gris bleu.
Son niveau d’instruction n’est pas renseigné.
Il vivait au 94 rue de Paris à Saint-Étienne-du-Rouvray et était célibataire.
Biographie
Georges Henri Fourneaux naît le 7 août 1891 à Saint-Crespin (76), d’une mère célibataire dont il prendra le nom.
En 1911, alors que les autres jeunes hommes se présentent à l’Armée pour effectuer leur service militaire, Georges Fourneaux est, semble-t-il, exempté de ce dernier. Néanmoins, l’Armée dresse une fiche de renseignements, dans laquelle on apprend qu’il vit désormais à Saint-Étienne-du-Rouvray, où il exerce la profession de maréchal-ferrant.
En août 1914, lorsque la guerre éclate, Georges Fourneaux se porte immédiatement volontaire pour toute la durée du conflit. Jusqu’à l’automne 1914, il sert au sein du 3e Escadron du train des équipages militaires, où l’on gère essentiellement les aspects logistiques de l’Armée.
En novembre 1914, il intègre le 5e R.I. (Régiment d’Infanterie), avec lequel il traversera parmi les plus grandes batailles de la guerre : l’Offensive de l’Artois (qui fit tant de victimes parmi les soldats stéphanais…), l’enfer de Verdun…
À partir de juillet 1916, Georges Fourneaux rejoint l’Artillerie de campagne, avec laquelle il continue à servir à Verdun. Il participe également au Chemin des Dames (1917), qui fut l’une des plus grandes défaites françaises de la guerre… Ses soucis de santé, accumulés aux conditions de vie terrible des soldats, commencent à lui peser… Son dossier militaire signale un séjour à l’hôpital de Rouen et de nombreuses évacuations pour maladie, entre 1917 et 1918. Finalement, alors qu’il sert dans le 22e R.I.C. (Régiment d’Infanterie Coloniale) depuis juillet 1918, il est évacué blessé et meurt lors de son transport en ambulance, le 22 octobre 1918, à quelques jours de l’armistice. Il a 27 ans et a traversé les quatre années de guerre…
Citation à l’Ordre de la Brigade, 27/031918 : « Bon soldat volontaire pour les missions périlleuses. Le 5 mars 1918 a fait preuve de beaucoup de courage pendant la préparation de l’opération ».
Sources : fiche matricule, actes de naissance et de décès, Livre d’Or de Saint-Etienne-du-Rouvray, fiche MdH, Historiques du 5e R.I. et du 22e R.I.C., Historiques des 11e, 29e, 53e et 178e R.A.C., Historique du 3e Escadron du train des équipages militaires.
Autrice : Ariane Biard, professeure d’Histoire-Géographie au collège Paul Eluard de Saint-Étienne-du-Rouvray.