Aurélie Lefrançois, la Stéphanaise qui portera la flamme olympique

Passionnée de sport, la Stéphanaise Aurélie Lefrançois portera la flamme olympique, à Yvetot, le 5 juillet. Elle emmène, dans ses baskets, son sourire et son esprit d’équipe.

Elle fait partie des 10 000 porteurs qui sillonnent l’Hexagone, parcourant les 17 000 kilomètres qui mèneront à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet prochain. « Je n’en revenais pas d’avoir été choisie. C’est une joie de prendre part à cette fête internationale », s’enthousiasme-t-elle. Aurélie Lefrançois a été sélectionnée par le comité des JO, après avoir envoyé une lettre de motivation à sa banque, partenaire officiel de l’événement. Depuis, elle reçoit, tous les mois, la gazette du comité olympique et suit des réunions en réseau pour se préparer au grand jour. Le dispositif est encore tenu secret mais elle sait déjà qu’elle va assurer environ 300 m sur les 4 km du parcours d’Yvetot.

« Ce sont surtout les valeurs sportives de respect, d’inclusion et de dépassement de soi que j’entends porter. Cette flamme, ce sont 2,5 kg symboliques de lumière et de paix. »

Sur le chemin, elle espère croiser les têtes des seniors qu’elle accompagne dans l’association Chouette on sort et pensera fort aux enfants qu’elle encadre à l’école maternelle Frédéric-Rossif où elle est directrice des Animalins (l’accueil périscolaire de la Ville, NDLR). « C’est aussi ce côté fédérateur et intergénérationnel qui me plaît », souligne la Stéphanaise, préférant à la satisfaction personnelle de l’exercice le plaisir de partager ce moment avec les autres.

De la natation au handball

C’est dans les bassins stéphanais qu’Aurélie découvre le sport à 3 ans, avant de se lancer dans les compétitions de natation. Elle explore la diversité des disciplines avec le centre de loisirs de la Ville, Destination sport, et l’UNSS du collège Pablo-Picasso, puis se tourne vers le football. « Vingt heures par semaine, j’avais le muscle chaud ! » sourit-elle.

Elle intègre ensuite l’équipe de handball de Quevilly-Couronne où elle est toujours gardienne, capitaine et entraîneuse des jeunes. Après une blessure, Aurélie Lefrançois est remontée en selle. « Le sport m’a donné une motivation. » C’est aussi pour cela qu’elle admire Cléopâtre Darleux, la handballeuse brestoise qui a dû s’arrêter un an, suite à une commotion cérébrale, et qui vient d’être présélectionnée pour les JO. « Une persévérance incroyable, un exemple ! » souligne Aurélie. Son idole a porté la flamme le 5 juin, à La Baule, et c’est un peu de cette énergie que la Stéphanaise entend relayer le 5 juillet.

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