Le tour à vélo

Circuit tour à vélo de 20 étapes à travers les rues de la ville, entre culture, nature et histoire.

  • Distance : 20 km.
  • Temps de parcours : 2h en vélo.
  • Difficulté : sportive.

Cliquez sur chaque étape de la carte pour plus d’informations.

Détail des étapes

Étape 1 : Église Saint-Étienne

Place de l’Église
Construite vers la fin du XVe, début du XVIe siècle.

Étape 2 : Cour commune

Traditionnellement, l’urbanisation s’est développée le long de la route principale « le chemin du Roy » menant de Rouen à Paris, parallèlement à la Seine, mais assez loin de celle-ci afin d’éviter les effets dévastateurs des crues. Les corps de ferme s’organisent alors autour du « chemin du Roy », dont les cours (la plupart traversantes comme celle-ci) permettent de rejoindre les terres agricoles.

Étape 3 : Orphelinat

Rue Léon-Gambetta
Repérez des éléments anciens indiquant qu’il s’agissait d’un bâtiment tenu par des religieuses. Le grand bâtiment était surmonté d’un clocheton et comportait une chapelle. L’ensemble abritait les Filles de la charité, qui accueillaient de jeunes orphelines.
Aujourd’hui, après restructuration des constructions, seuls deux anciens bâtiments en pierre et une petite croix sont encore visibles.

Étape 4 : Le manoir d’Hanyvel

Rue de Picardie
Famille roturière de Saint-Étienne-du-Rouvray, la famille Hanyvel s’illustra au XVIe siècle auprès d’Henri IV qui lui offrit de nombreuses terres. Au sein de l’église de Saint-Étienne, un tableau représente Marie Hanyvel rentrant dans les ordres des carmélites.

Étape 5 : La Cotonnière

Bâtiment visible à l’angle de la rue de Verdun
Implantée en 1865 par l’industriel belge Émile Scheppers, la Cotonnière rythma la vie sociale et économique de la ville et devint l’une des plus importantes filatures de France.

Étape 6 : Le quartier de l’Industrie

Vous vous trouvez dans la cité ouvrière de la Cotonnière. Cette idée illustre ce qu’on appelle aujourd’hui le paternalisme patronal. Ainsi, la Cotonnière ouvre l’ensemble des services utiles aux ouvriers : une crèche, une salle d’asile (école maternelle), deux salles de classe, une chapelle et une infirmerie tenue par les religieuses.
Les rues portent les noms des patrons successifs de la filature.

Étape 7 : L’hôtel de ville et La Flamme d’Albert Féraud

Le conseil municipal entreprend la construction de l’hôtel de ville en 1902 (il siégeait alors dans l’ancienne mairie-école sur la place de l’Église).
De part et d’autre du bâtiment administratif, les deux ailes servaient de logements au secrétaire de mairie et au garde-champêtre. L’hôtel de ville a été rénové et agrandi en 1961.
En face de la mairie, admirez La Flamme d’Albert Féraud, une œuvre abstraite en inox soudé à l’origine destinée au lycée technique de la ville.

Étape 8 : L’Émancipation (aujourd’hui supermarché) et les bains-douches

De style néo-normand, les bains douches municipaux ont été construits en 1934 pour améliorer l’hygiène et la santé des ouvriers stéphanais.
La coopérative « L’Émancipation » a été fondée en 1893 par les ouvriers de la Cotonnière. Elle avait pour but « la fourniture au juste prix de produits de bonne qualité et de poids sincères, la régularisation des cours et la lutte contre la spéculation ».

Étape 9 : Les écoles, Hommage à Williams Cordier, Les 100 ans de l’Humanité

Toutes construites entre 1882 et 1895, les trois écoles républicaines remplacent pour partie la vétuste mairie-école gérée par des religieuses sur la place de l’Église. Elles sont baptisées plus tard, Jean-Jaurès pour l’école des garçons, Pauline-Kergomard pour la maternelle et Jules-Ferry pour l’école des filles. Elles seront remaniées, voire reconstruites dans les années 1930 dans le style néo-normand.
En passant devant l’espace Georges-Déziré, faites un tour dans le square afin d’y contempler les œuvres de :
– Jean-Pierre Poupion, Hommage à Williams Cordier
– Daniel-Yvon Coat, Les 100 ans de l’Humanité (2004) dans le hall du centre socioculturel.

Étape 10 : Le manoir Rondeaux

Plongez au XVIIIe siècle. Le domaine présente alors un manoir, un grand parc clos de murs en pierre calcaire, des dépendances en pans de bois (toujours visibles actuellement) et un pigeonnier. Nommé pour la première fois en 1340, propriété d’une certaine Mademoiselle Isabelle, le domaine appartient au XVIIIe siècle à la famille Rondeaux.
Jean Rondeaux (1775-1864) sera le dernier grand propriétaire du domaine. Ce négociant, conseiller général et député, fut un personnage important de l’histoire locale du XIXe : président de la chambre de Commerce, il jouera un rôle considérable dans la sauvegarde du port de Rouen dont l’estuaire était menacé d’enlisement. C’est lui qui écrira l’Histoire de Saint-Étienne-du-Rouvray à partir d’archives retrouvées dans sa propriété.
Début 1900, le terrain est divisé en parcelles par l’aménageur Pierre Fleury, pour y construire des logements. Le château devient alors un restaurant, puis accueillera les réfugiés du Havre récemment bombardé avant d’être démoli en 1971 pour laisser place à la résidence Fleury.

Étape 11 : Domaine de Saint-Wandrille

Vous voici à présent au sein d’une troisième seigneurie émanant de l’administration du clergé et plus précisément les moines de l’abbaye de Saint-Wandrille. Le pouvoir du clergé déclinant, le domaine est vendu à un conseiller du roi, Jehan de Péricard puis passe entre les mains de diverses familles jusqu’au début du XIXe quand le manoir devient une station sanitaire accueillant les malades atteints de problèmes pulmonaires, notamment la tuberculose. À partir de 1926, le domaine est acheté par Henri Abt, patron de la Cotonnière, pour y implanter une cité-jardin hébergeant les familles nombreuses ouvrières. Le manoir devient alors un foyer de jeunes filles, c’est-à-dire pour les femmes célibataires.
Le manoir est ensuite démoli en 1961 pour y construire à la place le restaurant municipal.

Étape 12 : Les maisons suédoises

L’après-guerre marque une nouvelle page de l’histoire de Saint-Étienne-du-Rouvray. Suite aux dégâts de guerre, dus notamment aux bombardements allemands ou alliés de 1940,1943 et 1944, la ville doit reconstruire et reloger rapidement.
En réponse à cette contrainte, des habitations provisoires sont construites un peu partout en France. À Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est le cas avec les maisons suédoises offertes par des cheminots suédois aux cheminots stéphanais. Malgré leur caractère initialement temporaire, elles offrent un confort exceptionnel et resteront dans le paysage local.

Étape 13 : Cité des familles

Quelques années après l’installation des lignes de chemin de fer, sont implantés en 1913 les premiers ateliers de la gare de triage des Quatre-Mares. Cette dernière avait à l’origine un caractère provisoire avant d’être définitivement maintenue en 1915. Cette implantation va générer de nombreux besoins en logements. Ainsi, en 1915, la Compagnie des
chemins de fer du nord construit plus de 200 logements au lieu-dit les Fines Landes qui deviendra la Cité des familles. Après la Seconde Guerre mondiale, la SNCF procède à l’extension de la cité avec la construction de 480 logements, un centre de célibataires, un économat, un jardin d’enfants, une chapelle, une salle des fêtes, un centre social, un terrain de sport, des commerces et une école ménagère. Ce nouveau quartier d’après-guerre, qualifié de cité-jardin, s’organise de façon à ce que les voies de communication représentent une roue de train vue du ciel.

Étape 14 : Asile Saint-Yon

Au regard de l’évolution rapide de la ville, se construit en 1879 l’asile d’aliénés de Saint-Yon. L’hôpital psychiatrique, aujourd’hui CHS du Rouvray, est constitué d’une ville dans la ville soit un ensemble replié sur lui-même (ceinturé de hauts murs) et comportant ses propres équipements. Deux cimetières réservés aux défunts sont aménagés le long de la rue de Stockholm. À l’origine, l’asile est séparé en deux : les femmes sont logées à Saint-Étienne-du-Rouvray et les hommes sont soignés dans l’asile des Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Les deux parties sont réunies en 1920 par le conseil général sous le nom de la maison de santé départementale, laquelle devient en 1938 un hôpital psychiatrique départemental qui accueille plus de 2 600 malades.

Étape 15 : Champ de courses

Il faut imaginer que le plateau du Madrillet était à l’origine une forêt appartenant au roi de France.
Au XVIe siècle, afin de financer une guerre de religion, le roi commence à vendre ses terres. Apparaissent alors un château, quelques fermes et des terres agricoles.
Au XIXe, le plateau du Madrillet attire la population mondaine de Rouen venant s’y promener en raison de la présence de pins qui avaient la réputation d’assainir l’air. Des auberges et cafés commencent à s’installer mais surtout un hippodrome en 1861 à l’emplacement du Champ des Bruyères actuel.
À cette date a lieu la première épreuve de trot attelé en France avec départ simultané des concurrents : une date inscrite dans l’histoire des courses. Les Bruyères deviennent ainsi un haut lieu d’élégance jusqu’à sa dernière course en 2004, laissant 25 hectares de terrain transformés en parc.

Étape 16 : Rue Paul-Bert : première vague d’urbanisation du plateau du Madrillet

Au début du XXe siècle, il n’existe que quelques rues sur le plateau dont celle dénommée rue Paul-Bert, une des premières rues habitées à partir de 1925.
En 1928, suite à une crise du logement, la loi Loucheur de 1928 permet des emprunts à taux réduits, ce qui favorise les constructions.
Des maisons typiques de l’entre-deux-guerres sont alors construites : façades en moellons silex, chaînage brique et toit en tuiles rouge.
Cette première vague d’urbanisation s’accompagne de l’implantation de l’église Sainte-Thérèse, d’une école et de nombreux commerces rue du Madrillet, ancienne « voie aux vaches ».

Étape 17 : Château blanc : deuxième vague d’urbanisation du plateau du Madrillet

Les années 1950 et 1960 amènent une urbanisation accélérée : il faut en effet reconstruire après les dommages de guerre et répondre à une nouvelle crise du logement, symbolisée notamment après l’appel de l’abbé Pierre du 1er février 1954.
Sur le plateau du Madrillet où se trouvait l’essentiel des terres agricoles, sont construits 3 000 logements collectifs. Cette typologie de bâti résolument nouvelle, emprunte aux techniques modernes de construction: les bâtis sont constitués de tours et de barres en panneaux béton avec toiture-terrasse.
Les immeubles ne sont plus desservis par une trame de rues traditionnelles, mais implantés dans des îlots en forme d’œufs ceinturés de voies périphériques avec de grandes batteries de parkings, en lisière de cité intégrant ainsi les nouveaux besoins en termes de mobilité.
L’habitat se veut moderne notamment en matière sanitaire (salle de bains avec eau courante), à proximité de nouvelles commodités (écoles, métro, commerces…).

Étape 18 : Histoire d’un manoir

Devant vous, à l’emplacement de l’Afpa (Agence nationale pour la formation professionnelle d’adultes), M. de Romé acquiert en 1575 (suite à la vente des terres royales) un domaine et y fait construire un château.
En 1834, ce dernier devient propriété de M. Prevel qui y fait construire son manoir dans une des dépendances de son manoir appelé plus communément « Château blanc ». C’est ce dernier qui donnera le nom au quartier.
À l’occasion de l’implantation de la société aéronautique La Mouette en 1910, qui organise des manifestations aériennes, le domaine devient une hôtellerie qui servira d’infirmerie durant la Première Guerre mondiale. Le château est démoli après la Seconde Guerre mondiale.

Étape 19 : Dédale 2000

Implanté au carrefour des innovations, Dédale 2000 de Raymond Gosselin rend hommage à la technicité de l’homme. Au sein de ce nouveau quartier du XXIe siècle, l’œuvre est à la croisée entre évolutions techniques et mobilités dont témoigne l’implantation du métro et du Technopôle.

Étape 20 : La mare aux sangsues

Il se dit que les anciens allaient y pêcher les sangsues pour les revendre dans les officines des pharmacies. Ce n’est pas vraiment sûr mais la mare aux sangsues existe bien, en bordure de l’allée forestière et abritait bien des sangsues.

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