Commmuniqué | 19 septembre 2019
Le 5 septembre dernier, le maire Joachim Moyse signait un arrêté conduisant à l’évacuation de l’immeuble Sorano afin de mettre en sécurité ses occupants. Cette décision, aux incidences multiples et complexes, a été prise dans un seul but : éviter un drame humain du fait de l’occupation inappropriée et dangereuse du bâtiment.
Depuis, les services de la Ville et divers partenaires mettent tout en œuvre pour gérer au cas par cas la situation des familles concernées. Des permanences individuelles et une ligne téléphonique dédiée ont permis de recueillir les questions et d’orienter tous ceux qui se sont manifestés. Des solutions de relogement ont été trouvées pour la quasi-totalité des 77 familles inscrites au plan de relogement, issu d’une enquête sociale menée à l’automne dernier.
Au fil des jours est apparu très clairement que de nombreux occupants, sans droit ni titre, logeaient dans des appartements de Sorano. Certains ont pris contact avec la Ville ou sont en relation avec des associations, d’autres pour des raisons évidentes, en lien avec leur situation administrative, ont fait le choix de rester discrets et ne sont donc sans doute pas encore identifiés.
Tandis qu’une évacuation complète de l’immeuble va avoir lieu très prochainement, un collectif d’associations et de représentants des familles sans-papiers manifeste sa très vive inquiétude concernant notamment le sort des femmes et des enfants qui pourraient se retrouver à la rue. Cette inquiétude est partagée par la Ville. Un dialogue constructif est d’ailleurs engagé avec le collectif qui se met en place.
La Ville, par la voix de son maire, a démontré que dans le cadre de cette évacuation, elle prenait toutes ses responsabilités en vue de préserver des vies humaines d’une catastrophe annoncée par l’occupation dangereuse de l’immeuble Sorano. Elle entend que chacun, selon ses compétences et ses prérogatives, s’investisse tout autant afin de garantir un accompagnement d’une grande dignité à ces hommes, ces femmes et ces nombreux enfants.