Pour la première fois, l’État a fait du 11 mars une journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. En Seine-Maritime, cette cérémonie départementale s’est déroulée à Saint-Étienne-du-Rouvray devant la stèle pour la paix et la fraternité, place de l’Église.
Le choix de cette date fait référence à deux attentats commis un 11 mars en Europe. Le premier a eu lieu en 2004 en Espagne avec l’explosion de plusieurs bombes dans des trains rejoignant la gare de Madrid (191 morts et 1900 blessés). Et le deuxième était en 2012 à Toulouse avec une série d’attentats ayant tué 7 personnes. Pour la Seine-Maritime, ce premier hommage annuel s’est tenu devant l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray où a été assassiné le père Hamel le 26 juillet 2016.
« Pleurer les morts et réparer les vivants »
Plusieurs textes courts ont été lus par des élèves d’établissements scolaires : L’âne et le chien (fable de Jean de La Fontaine) par des élèves de l’école Henri-Wallon, Il meurt lentement (poème de Martha Medeiros) par des adolescents du collège Robespierre et Liberté (poème de Paul Éluard) par des jeunes du lycée Le Corbusier.
Pierre-André Durand, préfet de Seine-Maritime et de la Région Normandie a lu le message du président de la République. « Nous sommes là pour pleurer les morts et réparer les vivants. Cette journée est la preuve que les terroristes ont échoué. Il voulait nous diviser, ils nous ont unis », a-t-il notamment exprimé. Les noms des victimes du terrorisme provenant de Seine-Maritime ont ensuite été prononcés par un lycéen. Des gerbes ont été déposées par des élus et représentants politiques de Seine-Maritime et de la région Normandie, ainsi que par des présidents des associations de victimes et d’aide aux victimes.