Malgré le contexte sanitaire, la Ville a maintenu la commémoration de la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Cette journée nationale est fixée au 19 mars, jour anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, en 1962.
Réunis place de la Libération, le maire Joachim Moyse, le député de Seine-Maritime Hubert Wulfranc, le conseiller municipal délégué aux anciens combattants Francis Schilliger, ainsi que les représentants de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca), ont chacun déposé une gerbe au pied du monument aux morts de la ville, entourés de deux porte-drapeaux.
Dans son discours, le maire s’est notamment référé à la récente annonce historique du président Emmanuel Macron : “Le président de la République a récemment conforté la démarche de réconciliation des mémoires en reconnaissant, « au nom de la France », que l’avocat et dirigeant indépendantiste algérien Ali Boumendjel ne s’était pas suicidé mais avait été « torturé et assassiné » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957. C’est une première étape importante mais il est nécessaire d’aller plus loin dans cette démarche afin que chacun puisse prendre conscience que la réalité d’une guerre ne réside pas nécessairement dans l’histoire racontée par les vainqueurs.”
Et le maire de conclure sur l’importance du devoir de mémoire: “Honorons ce jour comme celui du souvenir et de la réconciliation. La mémoire nous interdit l’indifférence, nos destins nationaux sont liés.”