Les écoles sont désormais équipées de capteurs de CO2, qui permettent de contrôler la qualité de l’air ambiant.
Dans les écoles stéphanaises, on respire un peu mieux. Depuis la reprise le 21 février, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur pour les élèves et le personnel, mais il le reste dans les locaux. Et, depuis quelques semaines, un nouveau dispositif de lutte contre la propagation du Covid s’est invité en classe (et dans les restaurants scolaires): le détecteur de CO2. Seulement 20% des écoles françaises en sont aujourd’hui équipées. « C’était une volonté de la Ville de proposer ce dispositif. Des directions d’école en avaient fait la demande, et il était fortement recommandé par le ministère de l’Éducation nationale depuis la fin de l’année dernière », explique Sylvie Sellier, qui gère le dossier à la direction des services techniques de la Ville.
Le CO2 (ou dioxyde de carbone) est naturellement présent dans l’air que l’on rejette en respirant, mais il peut être dangereux à certaines doses, et porteur de virus. Aérer une pièce pour éviter la concentration de CO2, que ce soit à l’école ou chez soi, est une simple question de bon sens. Mais dans le contexte du Covid et de salles de classe occupées toute la journée, le capteur de CO2 s’avère utile, il permet un repère et un rappel.
Deux ou trois capteurs par école
Le capteur de CO2 est un petit boitier qui reste sagement en classe, et indique le taux de CO2 dans l’air. Quand il est vert, tout va bien. Quand il passe à l’orange, il est préférable de ventiler la pièce. Quand il est rouge, il est grand temps d’ouvrir les fenêtres. « Quand un enseignant aura testé le capteur plusieurs fois, il saura s’il doit aérer en plus du protocole habituel. Normalement, le capteur n’est jamais dans le rouge, il aide le personnel à ajuster ses habitudes », ajoute Sylvie Sellier.
Une soixantaine de capteurs ont dont été commandés par la Ville, pour un budget d’environ 8000 euros, en partie financés par l’État. Chaque école de la commune dispose de deux ou trois capteurs, à faire tourner entre les classes. Ces capteurs sont mobiles, avec une autonomie de douze heures, et rechargés la nuit. Les restaurants scolaires seront eux équipés d’un capteur fixe branché sur secteur.