Trier ses biodéchets alimentaires et végétaux, puis éventuellement les transformer en compost, doit devenir une habitude. Qu’on habite en maison individuelle ou en appartement, des solutions se mettent en place cette année.
Depuis le 1er janvier 2024, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) oblige les collectivités territoriales à proposer des solutions aux habitants pour trier les déchets alimentaires. À Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est la Métropole Rouen Normandie qui en a la charge.
Plusieurs cas de figure :
En habitat individuel
La Métropole Rouen Normandie propose un soutien financier pour l’achat de composteurs ou de broyeurs individuels.
• Composteur en bois : prise en charge à 100 % du prix d’achat du matériel (dans la limite de 100 €).
• Broyeur électrique : 50 % du prix d’achat dans la limite de 250 € (et d’une valeur minimale de 150 €). Pour le broyeur, il faut disposer d’un linéaire de haie de plus de 5 m ou équivalent en arbustes.
• Les factures acquittées à compter du 1er janvier 2024 sont prises en compte.
• Pour bénéficier de l’aide à l’achat d’un composteur ou d’un broyeur, rendez-vous sur le site de la Métropole.
En habitat collectif
Encore un peu de patience. Avant la fin de l’année, la Métropole va installer des collecteurs collectifs de biodéchets à plusieurs endroits de la ville. Une phase de test est en cours à Sotteville-lès-Rouen, afin de sélectionner le matériel adéquat, d’observer le comportement des utilisateurs et de les accompagner au mieux au changement de pratique. La carte des points de collecte des biodéchets est ici. La commune de Saint-Étienne-du-Rouvray et la Métropole Rouen Normandie doivent définir ensemble l’emplacement des composteurs après le mois de septembre 2024. Il s’agira de bacs sous abri, près des immeubles ou de collecteurs situés près des colonnes enterrées (pour le recyclage du verre et du carton).
Pourquoi trier les biodéchets ?
Les déchets alimentaires représentent 20 % des ordures ménagères. Alors qu’ils sont constitués à plus de 70 % d’eau, ces déchets finissent incinérés. Les séparer des ordures ménagères permet de réduire les dépenses d’incinération, mais aussi de les valoriser sous forme de biogaz, pour produire de la chaleur ou de l’électricité, et pour fertiliser les sols. Composter ses déchets permet de détourner de la collecte en moyenne 400 kg de déchets de jardin par foyer et par an, et près de 100 kg de déchets de cuisine.
La Métropole a édité plusieurs brochures donnant des infos pratiques sur le tri des déchets alimentaires, le compostage et le broyage. Elles sont à consulter ici.