Copropriété Robespierre : un moment charnière

Une permanence au pied des immeubles de la copropriété Robespierre se déroulera mardi 8 novembre de 16h30 à 18h. Les différents acteurs du dossier (CDC Habitat, CAPS, Ville, Métropole...) répondront à vos questions.

La procédure d’expropriation lancée au cours de l’été pour les 166 logements de la copropriété Robespierre s’accélère.

Article extrait du Stéphanais n°299

Si le sort de la copropriété Robespierre est aujourd’hui connu, la destruction des immeubles Dullin, Moréno, Philipe, Raimu et Jouvet ne va pas intervenir avant plusieurs années. Cela n’empêche pas la procédure, liée à la déclaration de l’état de carence d’avril 2021, de suivre son cours.

Comme l’explique Didier Quint, l’adjoint en charge de l’habitat qui suit plus particulièrement le dossier des copropriétés dégradées, « le 11 janvier prochain, CDC Habitat deviendra l’unique propriétaire de l’intégralité des 166 logements concernés. Cela permettra à cet organisme habitué à gérer de telles situations de pouvoir agir plus efficacement en matière d’entretien et de sécurisation des locaux ». Une priorité pour la Ville qui suit ce dossier en partenariat avec la Métropole Rouen-Normandie. Cette date importante fait suite au lancement effectif de la procédure d’expropriation qui a débuté durant l’été.

« Des propriétaires, qui pour beaucoup occupaient leur propre appartement, ont déjà trouvé un accord pour la vente de leur bien au prix fixé par France Domaine. Certains d’entre eux ont même déjà quitté leur logement, continue l’élu. D’autres sont encore en négociation. Mais, évidemment, pour les propriétaires qui sont aux abonnés absents ou dont l’état de la dette en matière de charges dépasse le montant des indemnités qui pourraient leur être versées, la loi s’appliquera pour éviter toute situation de blocage. »

Solutions de relogement

Un processus aujourd’hui inéluctable qui n’empêche pas de veiller au suivi social des occupants, dont certains, en particulier les locataires, ne demandent pas mieux que de quitter des lieux souvent insalubres. Le CAPS (Comité d’action et de promotion sociale) continue d’ailleurs son action en matière d’accompagnement pour trouver des solutions de relogement qui puissent convenir au plus grand nombre, en partenariat avec la Ville et les bailleurs sociaux du territoire. « La difficulté est que de nombreuses familles veulent rester à Saint-Étienne-du-Rouvray, notamment car leurs enfants y sont scolarisés. Mais qu’il n’y a pas forcément d’offres de logement qui leur correspondent. C’est toute la complexité de ce dossier », précise Didier Quint qui tient à souligner que d’autres aspects de cette opération sont également traités avec attention à l’image du sort des trois salariés – un gardien et deux femmes de ménage – qui œuvrent au sein de la copropriété. « Le premier va faire valoir ses droits à la retraite, une autre a décidé de quitter la région et l’autre de changer de secteur pour travailler. Mais, d’ici leur départ, nous veillerons à ce que leurs salaires leur soient versés malgré la situation financière dégradée de la copropriété. »

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×