Les patrouilles pédestres des agents de surveillance de la voie publique se multiplient dans les rues de la Ville. Une volonté de proximité qui encourage a fortiori le dialogue avec les usagers.
Depuis quelques mois, les familiers des rues stéphanaises ont pris l’habitude de voir plus souvent les agents du département tranquillité publique arpenter les artères. Une pratique relancée de manière plus intensive afin de renforcer les liens entre les habitants et les agents municipaux chargés d’assurer la surveillance et la tranquillité. Martin Dermien, responsable du département tranquillité publique en explique les raisons : « En temps normal, les patrouilles pédestres sont assurées conjointement par les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et les policiers municipaux. Pour des raisons d’effectifs, ce sont actuellement les ASVP qui sont principalement affectés à cette mission. La Ville est attachée à l’îlotage, qui est complètement différent du fait de patrouiller en voiture. Cela permet de mieux lutter contre un certain sentiment d’insécurité qui peut parfois gagner certains résidents ou même des collègues qui se trouveraient isolés. Il y a un dialogue et, parfois, le simple fait de nous voir sur un secteur est rassurant.
Actuellement, sur la ville, quelque 2000 personnes âgées sont en situation isolée. « Avec le département solidarité et développement social, nous avons établi une liste des personnes les plus fragilisées et nous assurons lors de ces patrouilles pédestres des visites afin de s’assurer que tout va bien, poursuit Martin Dermien. C’est un travail de proximité qui est également bénéfique pour nos équipes car cela les aide à être identifiées sur un territoire. La demande en matière de sécurité sur une ville est toujours très forte. Pouvoir connaître ses interlocuteurs en la matière, c’est quelque chose de très important à l’échelle d’un quartier. »