Géré par le service jeunesse depuis 2011, le dispositif Horizons études a fait ses preuves au fil des années, touchant près de 5 500 jeunes en dix ans.
Voilà maintenant 10 ans que le dispositif « Horizons études » animé par le service jeunesse de la ville, a repris la gestion de ce qui s’appelait alors l’allocation pour frais d’études existe. L’année dernière, 530 élèves ont bénéficié de ce coup de pouce financier versé par la municipalité sur critères sociaux, soit 315 lycéens et 215 étudiants pour un total de 128 000 €, dont un peu plus des deux tiers pour ces derniers. « Nous avons bien conscience que cet argent n’est qu’une aide ponctuelle qui ne suffit pas à financer des études. Mais, au-delà de l’aspect financier, c’est pour nous une manière de nouer le contact avec les familles, de devenir un interlocuteur reconnu et de pouvoir les accompagner dans la scolarité de leurs enfants », assure Jérôme Lalung, directeur général adjoint des services. Depuis 2011, près de 5 450 jeunes (dont une large majorité de lycéens) ont été aidés, pour un budget total dépassant le million d’euros. « C’est aussi une forme de reconnaissance pour le travail qu’ils accomplissent dans leurs établissements, une façon de les encourager à poursuivre leurs efforts », continue Jérôme Lalung qui indique que le dispositif devrait évoluer pour la prochaine rentrée en se concentrant sur les étudiants. « L’allocation bonus qui concerne les lycéens avoisine en moyenne la centaine d’euros. On se dit que cet argent serait sans doute plus utile après le bac, une période où les frais sont plus importants. »
Accompagner les étudiants pendant trois ans
En outre, la Ville dispose d’autres outils pour garder le contact avec les lycéens et les accompagner, ce qui relativise l’intérêt du dispositif pour ces jeunes. « L’idée est donc de conserver un budget global similaire mais d’allouer des sommes plus importantes à davantage d’étudiants jusqu’en troisième année, alors qu’auparavant nous ne les accompagnions que durant deux ans », détaille Jérôme Lalung qui précise également qu’un redoublement sera autorisé alors qu’auparavant ce n’était pas le cas. « On se dit qu’en début d’études on peine parfois à trouver sa voie. »
