Le président du Comité national de l’air (CNA) et député LREM Jean-Luc Fugit (deuxième en partant de la droite) était en déplacement à Saint-Étienne-du-Rouvray, jeudi 31 octobre. Le parlementaire répondait à l’invitation du député Hubert Wulfranc, des maires de Saint-Étienne-du-Rouvray, Joachim Moyse, et d’Oissel, Stéphane Barré, et de l’ancien sénateur, Thierry Foucaud.
Ces derniers souhaitaient alerter le président du CNA sur l’impact négatif que le projet de contournement Est pourrait avoir sur la qualité de l’air des riverains osseliens et stéphanais (parmi lesquels se trouvent une école et une crèche).
Qualité de l’air bientôt mesurée
Était également présente lors de cette rencontre, Véronique Delmas, la directrice d’Atmo Normandie, l’association en charge de la surveillance de la qualité de l’air. Cette dernière a notamment annoncé qu’une station de mesure de la qualité de l’air serait installée en 2020 à proximité du rond-point des Vaches.
« C’est intéressant d’avoir une station à cet endroit, a commenté le député LREM, cela permettra d’avoir des mesures de la pollutions avant l’ouvrage [le contournement Est, NDLR]. »
Ce dernier a en outre ironisé sur l’ancienneté (plus de quarante ans) du projet de contournement Est : « Quand un projet est très ancien comme celui-ci, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas. »
Outre l’impact futur sur la santé publique, le projet a d’ores et déjà un impact sur l’emploi local, a ajouté l’ancien sénateur Thierry Foucaud : « Ce projet nous empêche d’utiliser les 500 hectares de la zone d’activités Seine-Sud. À cause de lui, ce sont des centaines d’emplois que nous ne pourrons pas implanter. »