Inauguration de la médiathèque Elsa-Triolet, J-4 : l’interview du directeur

Une partie de l'équipe de la médiathèque, avec au centre le directeur Florent Lécorché. Photo Jean-Pierre Sageot

Le compte à rebours est lancé avant l’inauguration de la médiathèque Elsa-Triolet les 18 et 19 octobre. Son directeur Florent Lécorché nous présente le projet et les lieux.

 

Qu’est-ce qui attend les visiteurs derrière les portes de la nouvelle médiathèque ?

Florent Lécorché : Un lieu très confortable, avec de l’espace, où on peut passer du temps, retrouver des gens. Un lieu social, ouvert. Pour préparer le projet, toute l’équipe s’est demandé ce que devait être une médiathèque aujourd’hui. Nous avons été amenés à tout repenser en partant du point de vue de l’usager. On essaie de simplifier, de clarifier, de rendre les choses plus sympas et pratiques. Par rapport à l’ancienne bibliothèque Elsa-Triolet, on aura plus d’espace. Ce qu’on avait, on va l’avoir en mieux : plus de place, plus de confort. Dans la bibliothèque, on a beaucoup de cloisons, on serpente pour se déplacer. La médiathèque est plus conçue comme un grand rectangle vide et ouvert, qu’on va pouvoir aménager et réaménager dans l’avenir. On pourra pousser les murs.

Quels sont les envies et projets pour les années à venir ?

C’est d’abord l’intégration de la médiathèque dans le quartier et dans la ville, pour qu’elle soit un lieu pour tous. De plus en plus de gens viennent en médiathèque pour lire la presse, voir un spectacle, utiliser des outils numériques. C’est un lieu social ouvert, on ne demande rien aux gens qui rentrent. On doit donc continuer à diversifier les publics, toucher les gens qui ne vont jamais dans une bibliothèque. La programmation culturelle est très importante pour ça. Un objectif concret pour la première année, c’est que tous les écoliers stéphanais, de la grande section maternelle au CM2, viennent à la médiathèque, et peut-être reviennent en famille. On doit aussi répondre aux nouvelles demandes des usagers, dans une société qui évolue. On va notamment travailler sur la culture scientifique et technique en lien avec le Technopôle du Madrillet. On développe les pratiques numériques, avec une salle multimédia, des séances autour du jeu vidéo. On a des espaces évolutifs et complémentaires, qui permettent différentes pratiques simultanées sans que les publics ne se gênent. On peut improviser un événement sur la terrasse, dans la salle Champ libre ou l’accueil. Et puis la médiathèque doit être un lieu où on peut s’informer, se former, apprendre. On a Kafka et Proust, mais aussi des documents sur le tourisme, des recettes de cuisine, des CD, des séries télé…

D’autres nouveautés à souligner ?

Oui, par exemple un nouveau système de « prêt et retour partout » : on peut emprunter un jeu à la ludothèque et le rendre à la médiathèque, ou l’inverse. De même, on va avoir à l’extérieur de la médiathèque Elsa-Triolet une boîte de retour, pour que les gens puissent déposer leurs documents tous les jours à toutes les heures. Ça facilite la vie des usagers. Aussi, avec les travailleurs sociaux de la Ville et des associations, nous lançons les permanences « SOS Paperasse », pour aider les habitants en galère administrative et numérique. Ça répond à une demande, un besoin. Des gens viennent pour faire des démarches administratives et demander des conseils aux bibliothécaires. L’idée avec « SOS Paperasse », c’est de mieux répondre à ces demandes, dans un cadre et une ambiance sympas. La conseillère numérique de la ville va elle aussi tenir des permanences à la médiathèque. Pas besoin d’être inscrit à la médiathèque. On fait partie du réseau de service public dans le quartier, qui se renforcera dans quelques années avec la nouvelle Maison du citoyen de l’autre côté de la rue. La médiathèque est un gros projet pour la Ville, qui a impliqué et fédéré plus ou moins tous les services municipaux. Les services techniques bien sûr, mais aussi les ressources humaines, les espaces verts qui nous ont aidés dans le choix de l’arbre sur la terrasse, le service propreté des locaux, les restaurants municipaux pour nous conseiller sur l’achat d’un frigo, le service communication, le Rive Gauche, les écoles… C’est un carrefour.

La ludothèque municipale va déménager elle aussi ?

Avoir une ludothèque municipale, c’est une chance. Surtout que la nôtre est particulièrement bien achalandée. Mais elle est trop à l’étroit rue Ambroise-Croizat. On va donc l’installer à la place de la bibliothèque Louis-Aragon. L’espace va être plus moderne, plus agréable, avec des aménagements, une salle pour le numérique, les jeux de rôles et une salle réservée aux moins de 8 ans. Il y aura un fonds de livres à la ludothèque, de même qu’il y aura un espace jeux à la médiathèque. Notre souhait, c’est de faire le pont entre les équipements.

 

A lire aussi : le programme de l’inauguration

Inauguration de la médiathèque Elsa-Triolet les 18 et 19 octobre

 

 

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