Cet été: le centre de loisirs à ciel ouvert pour les jeunes stéphanais

La pêche aux insectes dans la mare aux grenouilles n'a pas permis d'agrémenter les repas du campement.

Fin juillet, quarante-huit jeunes des centres de loisirs stéphanais ont été trois jours au camping grâce à l’association Des camps sur la comète.

Un groupe construit une cabane en palettes, un autre des épées en bois et un troisième est parti à la pêche à la grenouille. Il est 10h30 à la Maison des forêts d’Orival, les jeunes Stéphanaises et Stéphanais des centres de loisirs André-Ampère et Paul-Langevin profitent des vacances. Pendant trois jours, deux groupes de vingt-quatre enfants (y compris des centres Henri-Wallon et Victor-Duruy) goûtent aux joies du camping et de la nature grâce à l’encadrement de l’association Des camps sur la comète.

« Respirer de l’air frais »

Autour d’une mare coassante, le groupe de naturalistes en herbe agite une ficelle rouge vif devant le nez d’une grenouille. On ne voit que sa tête verte claire sortir de l’eau, verte, elle aussi. « Normalement elle doit l’attraper comme si c’était un insecte », raconte Pierre, un des animateurs et directeur du centre. À l’aide d’un livre, il aide les jeunes à reconnaître ce qu’ils attrapent dans leurs épuisettes. Notonectes, hydrophiles, nèpes…  « J’ai trois tétards !», s’écrie Ismail. Surexcité, il terminait quelques heures plus tôt sa nuit aux côtés de trois camarades, dans l’une des grandes tentes canadiennes du camp. Nathanel, 8 ans, y était : « C’était bien mais Ismail ronfle. Éthan lui a mis un coup et Ismail a bougé pour dormir sur moi. » Peut mieux faire pour une première fois, mais de l’avis général, « ça fait du bien de respirer de l’air frais ». Bien plus accessible qu’une semaine en colonie de vacances, cette école de la vie à ciel ouvert étonne aussi les animateurs. Le comportement des jeunes, parfois turbulents entre quatre murs, s’adoucit.

C’est l’heure de poser épuisettes, scies et marteaux. Le groupe cuisine arrive avec le déjeuner. Au menu : « Notre fameuse salade de riz, concombres, tomates, maïs », sourit Mila, cuisinière d’un jour, l’une des seules à ne pas paniquer lorsque les guêpes s’invitent au déjeuner. Et comme l’appétit vient en mangeant : le moment Chamallows autour du feu de ce soir est maintenant sur toutes les lèvres.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×