Du 15 au 30 novembre, la Ville met en avant la lutte contre les violences faites aux femmes par une série de rendez-vous.
Depuis quelques années, le sujet des violences faites aux femmes est régulièrement abordé dans le débat public. Malgré cela, les chiffres restent dramatiques. En 2019, 146 femmes et 27 hommes ont péri sous les coups de leur partenaire ou ex-partenaire. Selon l’Insee, le nombre moyen de femmes victimes de violences (physiques, sexuelles ou morales) sur une année s’élève à 216 000. Seules 18 % d’entre elles ont déposé une plainte à la suite de ces agressions. Afin de mettre fin à ces violences subies, des dispositifs nationaux existent. Afin de renforcer ces mesures, la Ville s’est engagée de longue date à accompagner les victimes mais surtout à mettre en place des dispositifs de sensibilisation et d’écoute. Outre la journée du 8 mars, les semaines de lutte sont une occasion de présenter au travers de rencontres et d’ateliers les différentes actions d’accompagnement dont peuvent bénéficier les Stéphanaises et Stéphanais qui se trouveraient confrontés à des faits de violence. Marine Bonnard, référente à l’égalité femmes/hommes à la mairie, explique la démarche : « Cette année, nous avons placé ces journées sous la thématique des violences conjugales, car nous tenons à revenir sur les dangers qui auraient pu être engendrés lors des différents confinements. Mais les approches vont bien au-delà de cela car il faut lutter au quotidien contre les multiples aspects de ces violences. Que ce soit lors de petits-déjeuners, d’ateliers de paroles, de conférences ou ateliers de self-défense qui sont organisés, l’idée est avant tout de faire comprendre l’urgence à agir et à signaler toutes les agressions. »
Pour que les moyens de lutte soient encore mieux reconnus, la Ville va déployer dans certains commerces de la ville des emballages où apparaissent les numéros d’urgence à contacter en cas de violences, dont le numéro national 3919, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.