Mardi 31 août, plusieurs élues et élus ainsi que le maire Joachim Moyse se sont rassemblés aux côtés de diverses personnalités civiles et militaires pour commémorer le 77e anniversaire de la libération de la ville, le 31 août 1944, par les soldats canadiens et les résistants locaux. Une cinquantaine d’habitantes et habitants ont fait le déplacement devant le monument aux morts. Le maire a axé une partie de son discours sur la situation en Afghanistan.
77 années plus tard, nous nous retrouvons pour ne jamais oublier cette période, pour rendre hommage aux libérateurs mais aussi aux victimes de la barbarie, et notamment, les Stéphanaises et les Stéphanais qui ont payé de leur vie leurs engagements pour un monde débarrassé de la haine et de la terreur.
Après avoir rendu hommage aux libérateurs, le maire a souligné l’importance de l’héritage laissé par le Conseil national de la Résistance, “son programme, dont nous bénéficions encore aujourd’hui avec l’ensemble de la protection sociale, constitue depuis cette époque, le modèle social à la française”.
“Je pense au peuple afghan“
Joachim Moyse s’est ensuite emparé du sujet brûlant de l’actualité internationale, en faisant référence à la situation en Afghanistan:
Je pense à ce pays qui voit arriver au pouvoir une idéologie obscurantiste et fondamentaliste, représentée par les talibans. Je pense au peuple afghan. Je pense à ses hommes et plus
particulièrement à ses femmes dont les vies et les droits sont menacés.
L’élu s’est ainsi saisi de cette commémoration pour appeler à “rendre à l’ONU son rôle d’instrument indispensable au dialogue et à la mise en place d’une solution la plus pacifique possible”.
Le maire a scellé son propos en en appelant à la solidarité, notamment en terme d’accueil des populations afghanes: “il restera nécessaire d’être bienveillant pour toutes celles et tous ceux qui chercheront refuge en Europe et dans notre pays en particulier. L’accueil et le droit d’asile sont essentiels et chaque territoire doit prendre sa part.”
La cérémonie s’est terminée après l’écoute solennelle du Chant des partisans et de la Marseillaise.
Nous devons aussi nous tourner résolument vers un avenir de paix, de justice sociale, d’émancipation et d’épanouissement humain et cet avenir, nous devons le construire pour l’ensemble du monde, non pas avec des murs et des barbelés, mais avec des ponts et de l’humanité.