Fiche d’identité
Naissance : 5 septembre 1876, Pruillé-l’Eguillé (72).
Décès : 3 octobre 1914 (38 ans), Courcelles-le-Comte (62).
Profession : employé des chemins de fer.
Grade : soldat, 28e Régiment d’Infanterie Territoriale, classe 1896.
Campagne contre l’Allemagne : du 5 septembre 1914 au 3 octobre 1914 (1 mois).
À quoi ressemblait-il ?
Claude Mercier mesurait 1m60. Il avait le crâne rasé et des yeux noirs.
Il avait un niveau d’instruction primaire, ce qui signifie qu’il avait terminé l’école primaire à 13 ans, sans passer le certificat d’études.
Il a été marié 13 ans à Adèle Guillemard.
Biographie
Claude Léon Jules Mercier naît le 5 septembre 1876 à Pruillé-l’Eguillé (72), d’une mère célibataire qui lui donnera son nom.
En 1896, âgé de 20 ans et déjà orphelin, il se présente à l’Armée pour réaliser son service militaire. Celle-ci établit une fiche de renseignements, dans laquelle il est indiqué qu’il habite alors à La Bazoge, près du Mans (72), où il est domestique.
À la fin de son service militaire, il quitte la Sarthe et vient s’installer à Barentin (76). Le 4 mai 1901, il se marie à Bolbec (76) avec Adèle Guillemard. À partir de cette date et jusqu’en 1914, il intègre la Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest, où il est homme d’équipe. C’est durant cette période qu’il déménage à Saint-Étienne-du-Rouvray.
Son nouvel emploi l’exempte théoriquement de tout service à l’Armée, car il est indispensable au fonctionnement des trains. Néanmoins, lorsque la guerre éclate le 3 août 1914, il voit tous les hommes de son âge être appelés. Le 5 septembre (jour de ses 38 ans), il se présente à la mairie de Rouen et s’engage volontairement dans l’Armée pour toute la durée de la guerre. Il rejoint alors le 28e Régiment d’Infanterie Territoriale (28e R.I.T.) le 7 septembre. Le régiment prend quelques jours plus tard la route vers le Nord, participant à la course à la mer. À la fin du mois, Claude Mercier prend part à de violents combats près de Miraumont (80). Le 3 octobre 1914, il est tué à Courcelles-le-Comte (62) après à peine un mois de guerre. Les archives militaires indiquent qu’il est inhumé par le soin des autorités allemandes, vers le 11 janvier 1915… Le corps ayant probablement été identifié bien après le décès.
Claude Mercier ne figure pas sur le monument aux morts de Saint-Étienne-du-Rouvray. En tant qu’habitant de la commune, son nom est néanmoins ajouté au Livre d’Or, qui recense tous les Stéphanais morts au combat en 1914-1918.
Sources : fiche matricule, actes de naissance et de décès, fiche MdH, Livre d’Or, Historique et J.M.O. du 28e R.I.T.
Autrice : Ariane Biard, professeure d’Histoire-Géographie, collège Paul Eluard, 2024.