Devoir de mémoire – biographie de Georges RUQUIER

Fiche d’identité

Naissance : 16 novembre 1894, Saint-Étienne-du-Rouvray.
Décès : 23 avril 1918 (23 ans), Locre (Belgique).
Profession : ajusteur.
Grade : sergent, 414e Régiment d’Infanterie, classe 1914.
Campagne contre l’Allemagne : du 3 septembre 1914 au 23 avril 1918 (3 ans et 7 mois).
Décoration : Croix de guerre.

À quoi ressemblait-il ?

Georges Ruquier mesurait 1m66. Il avait les cheveux châtains et les yeux marrons.
Il avait le niveau d’instruction 2 donc il savait lire et écrire.
Il était célibataire et habitait à Saint-Étienne-du-Rouvray.

Biographie

Georges Alexandre Ruquier naît le 16 novembre 1894 à Saint-Étienne-du-Rouvray (76) et grandit dans une fratrie de 5 enfants. Comme tous les jeunes hommes de France, il doit se présenter à l’Armée l’année de ses 20 ans pour effectuer son service militaire. Pour lui, cela correspond au début de la guerre… Il est appelé le 1er septembre 1914 et effectue son service directement sur le terrain… Il fait partie de ces Bleuets envoyés à 20 ans à la guerre, avec une formation très sommaire.

Georges Ruquier rejoint tout d’abord le Régiment des Sapeurs-pompiers et y progresse très vite : il est promu caporal le 11 décembre 1914. Un mois plus tard, en janvier 1915, il est affecté au 15e Bataillon de Chasseurs à pied et devient sergent le même jour.

En février 1915, Georges Ruquier est blessé au mollet droit, lors d’un combat à Fontaine Madame (Argonne). Il change encore quatre fois de régiment au cours de la guerre et passe 18 mois à combattre avec l’Armée d’Orient, comme d’autres Stéphanais. En novembre 1917, il se fait remarquer pour une action d’éclat, qui lui vaut une citation à l’ordre du régiment
et la Croix de guerre.

Après avoir vécu la quasi-totalité de la guerre, il est tué à l’ennemi le 23 avril 1918, à Locre, en Belgique. Il a seulement 23 ans.

Georges Ruquier a trois frères qui participent à la guerre. Deux servent dans la Marine et le troisième, Marcel Ruquier (1891-1985) est blessé à l’épaule en 1915. Il revient handicapé à vie, l’articulation détruite par une balle…

Citation du 18 novembre 1917 : « Excellent sous-officier énergique et courageux. Un de ses hommes étant tombé devant une locomotive en marche, n’a pas hésité à s’élancer à son secours. Par son sang-froid et son esprit de décision, l’a sauvé d’une mort certaine ».


Sources : fiche matricule, fiche MdH, Livre d’Or.
Autrices : Ariane Biard, professeure d’Histoire-Géographie, et Aya TAABANI, 3eD, collège Paul Eluard, 2024.

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