Devoir de mémoire – biographie de Marcel SELLIER

Fiche d’identité

Naissance : 18 décembre 1893, Motteville (76)
Décès : 29 août 1914 (20 ans), Mont-d’Origny (02)
Profession : ajusteur
Grade : soldat, 5e Régiment d’Infanterie, classe 1913.
Campagne contre l’Allemagne : 2 août 1914 au 29 août 1914 (3 semaines).
Décoration : Croix de guerre avec étoile de bronze.

À quoi ressemblait-il ?

Marcel Sellier mesurait 1m67. Il avait les cheveux bruns et des yeux noisette.
Il savait lire et écrire, mais n’avait probablement jamais terminé son cursus scolaire.
Il était célibataire et vivait au 60 rue de Paris, à Saint-Étienne-du-Rouvray.

Biographie

Marcel Robert Frumence Sellier naît le 18 décembre 1893 à Motteville (76), près d’Yvetot, dans une famille modeste. Son père est employé aux Chemins de fer. Durant son enfance, la famille déménage à Saint-Etienne-du-Rouvray, où le père devient chef de gare.
En novembre 1913, âgé de presque 20 ans, Marcel Sellier se présente aux bureaux de l’Armée pour réaliser son service militaire obligatoire de deux années. Une fiche de renseignement est alors dressée, dans laquelle on apprend qu’il est ajusteur (aux Chemins de fer, certainement) et célibataire. Il intègre le 5e R.I. (Régiment d’Infanterie), avec lequel il fait ses classes.
Lorsque la guerre éclate, Marcel Sellier, déjà au sein de l’Armée active, est immédiatement mobilisé. Son régiment marche vers la Belgique dès le 17 août et combat pour la première fois les Allemands près de Charleroi. C’est un échec cuisant. Le 5e R.I. bat en retraite pendant plusieurs semaines, comme le reste de l’armée française. Le 29 août 1914, un violent combat oppose les soldats du 5e R.I. aux troupes allemandes. Le régiment y perd plus de 200 hommes. Parmi eux se trouve Marcel Sellier. Le jeune homme, tout juste âgé de 20 ans, est tué au combat, après trois semaines de guerre. Dans le désordre de la retraite de Belgique, aucun acte de décès n’est réalisé immédiatement. Si la disparition de Marcel Sellier est finalement signalée en 1916, ce n’est qu’en 1920 (6 ans après sa mort) qu’un jugement du tribunal civil de Rouen atteste officiellement du décès du jeune Stéphanais.

Citation, à titre posthume, au Journal officiel de la République française, 4 janvier 1923

« Soldat brave et dévoue. Mot pour la France, le 29 août 1914, des suites de glorieuses blessures reçues à l’ennemi en faisant vaillamment son devoir ».


Sources : fiche matricule, actes de naissance et de décès, liste électorale de SER (1913), fiche MdH, Livre d’Or, J.M.O. et Historique du 5e R.I.
Auteurs : Ariane Biard, professeure d’Histoire-Géographie, et Madeline CHRISTOPHE-GALLOUIN, 3eD, collège Paul Eluard, 2024.

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