SÉRIE – Handicap en mouvement

« Handicap en mouvement »

Une série d’articles à la découverte des initiatives qui rendent la ville plus accessible.

Épisode 1 : Le handicap monte au filet

Le Club de tennis de Saint-Étienne-du-Rouvray a obtenu le label Sport et Handicap, récompensant son engagement pour une pratique sportive inclusive. Dans sa lignée, d’autres structures sportives ouvrent leur terrain de jeu.

Épisode 1 : Le handicap monte au filet

Les personnages

Double balle gagnante : Antonin Leroy et Julien Dupray Benmma

Depuis trois ans, le club de tennis de Saint-Étienne-du-Rouvray s’est transformé. À l’origine de cette révolution, deux hommes passionnés : Julien Dupray Benmma, directeur sportif, et Antonin Leroy, entraîneur. Ensemble, ils ont fait de l’inclusion leur priorité, couronnée début décembre par l’obtention du label Sport et Handicap. Lire l’article complet

Épisode 2 : Handicap : où en est la ville ?

Avec 16 % de sa population concernée par un droit ouvert à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), Saint-Étienne-du-Rouvray s’engage pleinement en faveur de l’inclusion et l’accessibilité. État des lieux des avancées et des défis à venir :

Épisode 2 : Handicap, où en est la Ville ?

Les personnages

Mère et élue au service de l’inclusion : Catherine Olivier

Élue en charge de l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et en situation de handicap à Saint-Étienne-du-Rouvray, Catherine Olivier incarne un engagement personnel pour l’inclusion. Cette ancienne aide-soignante, forte de 37 années de carrière en maison de retraite, dont 18 de nuit, est à son troisième mandat municipal. Son expérience professionnelle et sa vie personnelle se rejoignent dans sa nouvelle fonction. Lire le portrait complet de Catherine Olivier.

Épisode 3 : Un monde à portée de main

Avec son association Oasis, Gwendoline Bérenger rapproche enfants sourds et entendants à travers l’apprentissage de la Langue des Signes Française (LSF).

Épisode 3 : Un monde à portée de main

Les personnages

Gwendoline Bérenger : Les mots au bout des doigts

En Langue des Signes Française (LSF), le nom de Gwendoline Bérenger se fait avec le majeur pointé sur le cœur. Un signe choisi par la communauté sourde pour symboliser sa générosité. « J’ai toujours eu envie de construire des ponts, de donner à chacun une place dans l’échange », explique-t-elle avec dynamisme. Bavarde et pétillante, Gwendoline adore échanger et transmettre. Son très bon relationnel avec les enfants fait d’elle une figure appréciée dans les ateliers Oasis, où elle ne manque jamais d’idées pour rendre l’apprentissage ludique. « Je suis toujours en train d’imaginer de nouvelles activités pour rendre la LSF vivante et amusante », confie-t-elle.

Un engagement né d’une expérience de terrain

Avant de fonder Oasis en mai 2021, Gwendoline a passé dix ans comme accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH). Confrontée quotidiennement au manque d’inclusion des enfants sourds, elle a voulu agir. Son objectif : faire de la LSF un langage accessible à tous et non un frein à la communication. Aujourd’hui, chaque mercredi, au local associatif, elle accueille une dizaine d’enfants qui apprennent la LSF à travers des jeux, des chansons signées et des mises en situation. « C’est une approche immersive qui stimule aussi bien la coordination que la concentration, notamment chez les enfants souffrant de troubles de l’attention », souligne-t-elle. Elle propose des formations pour adultes, notamment aux éducateurs sportifs pour favoriser l’inclusion dans le sport, et intervient aussi dans les temps périscolaires des écoles rouennaises. « J’espère obtenir l’agrément de l’Éducation nationale pour développer ses actions dans les écoles publiques », ajoute-t-elle. Mais pour aller plus loin, Gwendoline a besoin de soutien. « J’ai mille idées en tête, mais il me manque parfois les moyens de les concrétiser ! » Plus de bénévoles et de financements permettraient à Oasis de développer davantage le rapprochement entre sourds et entendants.